Tous les professionnels de l’immobilier vous confirmeront que les biens se vendent très rarement au prix désiré par le vendeur ! Vous êtes à la recherche d’un appartement et vous aimeriez vous aussi faire une bonne affaire ? Apprenez alors à négocier les tarifs ! Pour en savoir plus, découvrez dans le texte ci-dessous six astuces considérées comme indispensables.
1. Tenir compte du contexte local
La meilleure méthode pour négocier consiste à comparer le bien qui vous intéresse avec d’autres équivalents. Repérez par exemple les annonces dans les journaux de vente ou renseignez-vous auprès des agences immobilières du coin. Certains sites web pourraient même vous aider. Il existe en effet des plates-formes numériques de cotation immobilière. Vous saisissez les paramètres et un prix vous sera instantanément donné. Vous pourrez ainsi vérifier si l’appartement qui vous intéresse est une bonne ou une mauvaise affaire… Bien sûr, votre stratégie doit également tenir compte des spécificités locales. Vous n’agirez donc pas de la même manière que vous vous trouviez à Paris ou à Tulle. Si vous souhaitez tout connaître de l’immobilier en Corrèze, prenez contact avec les professionnels du secteur !
2. Cibler les logements en vente depuis longtemps
Faire une bonne affaire commence par une lecture attentive des petites annonces. Celles-ci doivent bien entendu présenter au mieux les biens en vente à l’aide de photographies notamment. Regardez de près la date de publication. Si celle-ci est récente (inférieure à deux mois), il y a peu d’espoir que le vendeur accepte de revoir le tarif à la baisse. En revanche, au-delà de trois mois, la marge de manœuvre sera bien plus importante !
3. Ne jamais dévoiler votre budget
Lors de la vente d’un appartement, il est important d’inspirer confiance. L’idée ici consiste à monter que vous êtes quelqu’un de fiable et respectueux des engagements pris. Par exemple, n’hésitez pas à préciser au vendeur que vous êtes déjà en relation avec un ou plusieurs établissements bancaires. Cela démontrera ainsi que vous avez déjà songé au financement du projet. Attention, pour conserver des marges de négociation intéressantes, évitez de trop en dire ! Si vous souhaitez être efficace, ne révélez jamais votre budget !
4. Repérer les points faibles
Il est impératif que vous visitiez au moins une fois chaque appartement en vente correspondant à vos critères de recherche. Cela vous permettra évidemment de vous assurer que votre première intuition était la bonne. Profitez également de cette occasion pour dresser la liste des défauts du logement. Cela peut paraître étrange de procéder de la sorte alors que l’on désire pourtant acquérir le bien. En réalité, l’idée ici consiste plus exactement à trouver des arguments afin de faire diminuer la valeur du logement. Vous pouvez par exemple mettre en avant les travaux de rénovation à prévoir, les aménagements à effectuer ou encore le remplacement du système de chauffage. N’hésitez pas non plus à jouer la carte du diagnostic énergétique défavorable si vous le pouvez !
5. Mettez les vendeurs en concurrence
Du point de vue de l’acquéreur, la meilleure situation reste d’avoir le choix entre plusieurs appartements. Tous sont conformes à vos attentes et se situent dans vos moyens financiers. À la limite, vous avez même un peu de mal à n’en choisir qu’un ! Profitez d’une telle situation pour mettre en concurrence les vendeurs. Laissez croire à chacun d’entre eux que vous avez une préférence pour un autre bien. Il est possible alors que l’un d’entre eux se décide alors à revoir à la baisse le prix de vente de son appartement. Profitez de cette aubaine et sautez sans plus attendre sur l’occasion. Attention, vous aurez compris que cette technique ne conserve son efficacité qu’à la seule condition d’être l’unique intéressé par le logement. Elle ne fonctionnera donc pas dans les zones à forte pression immobilière.
6. Faites des offres !
Un bien vous plaît ? Ne laissez pas passer votre chance et faites une offre ! Certains se montrent même très agressifs en ce domaine. Leur stratégie consiste alors à proposer un premier prix bien en deçà du tarif affiché. Dans la plupart des cas, les propriétaires ne prennent même pas la peine de répondre à cette demande audacieuse. Certains pourtant pourraient être tentés d’adresser en retour une contre-proposition. À partir de cet instant, la négociation entre les deux parties peut véritablement débuter. Tout porte à croire qu’elle tournera à l’avantage du futur acquéreur et que le prix de vente final sera effectivement conforme à ses attentes.